Festival Migrant'scène : Un jour ça ira

Une soirée qui s'annonce riche en échange avec un film qui rayonne de positivisme malgré un sujet complexe !

#information
Durée : 01h30 Version : VF Nationalité : France Année : 2017 Date de sortie : Réalisé par : Stan Zambeaux, Edouard Zambeaux Avec :
#Évènements

Projection dans le cadre du festival Migrant'Scène.
Echange avec une représentante de la Cimade et des bénévoles impliqués dans l'accueil des migrants au Pays Basque


Synopsis :

Vendredi 16 novembre à 20h
Projection - rencontre dans le cadre du festival Migrant'Scène.
Echanges à l'issue de la projection avec la présidente de la Cimade Pays basque, des bénévoles et associations impliqués dans l'accueil des migrants au Pays Basque

Ange et Djibi ont 13 ans et habitent « au 115 » — le numéro de téléphone pour tenter d’obtenir un hébergement d’urgence. De chambres d’hôtel minables en foyers surpeuplés, elle et son père, lui et sa mère, n’ont connu que la préca­rité, la fatalité de devoir sans cesse ­refaire ses bagages pour rejoindre un énième logement temporaire : « Je passe ma vie à déplacer ma vie dans des valises », dit joliment Djibi, le « serial déménageur »… Quand les frères Zambeaux les ont rencontrés, début 2016, les deux collégiens avaient trouvé un refuge pas comme les autres. A l’Archipel, ancien immeuble de bureaux cossu (aujourd’hui en travaux) du très chic 8e arrondissement de Paris, les murs se délabraient et le confort était spartiate. Mais les enfants y trouvaient leur bonheur, grâce au travail exemplaire des associations et des travailleurs sociaux.

Le film, très attachant, chronique les derniers mois de cette étonnante tour de Babel sociale, entre chaleur de la vie en communauté et tension liée à l’imminence de la fermeture. Avec une justesse de tous les plans et le plus grand respect pour les « mal-logés ». Fil rouge du documentaire, les ateliers ­artistiques permettent aux enfants de mettre des mots sur leur honte, leurs souffrances, mais aussi leur espoir en une vie meilleure. Ange, la timide, s’affirme par le chant. Djibi, le chef de bande gouailleur, révèle, lui, un vrai ­talent d’écriture : il est même publié dans Libération, et il râle parce qu’un journaliste voudrait couper trois mots dans son article ! Quand l’adolescent, déjà si mature malgré son visage enfantin, lit devant les familles de l’Archipel le très beau texte sur son existence de « nomade », sa voix se noue. Son émotion est contagieuse.

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