Dans le cadre de l’exposition photo “La vie en rose” organisée par la Municipalité d’Urrugne sur le travail de Véronique de Viguerie.
Le 12 mai 2014 en République Centrafricaine, Camille Lepage, 26 ans, photojournaliste, est tuée quelque part près de la frontière avec le Cameroun. Elle couvrait depuis plusieurs mois les conflits violents entre les groupes rebelles de la Séléka (musulmans pour la plupart et venus du nord du pays pour renverser le régime de François Bozizé en 2013) et les milices d’auto-défense anti-balaka (majoritairement chrétiennes). Camille était lumineuse, idéaliste, passionnée et travaillait au plus près du terrain, entretenant un rapport très fort avec ceux qu’elle rencontrait. Camille Lepage n’est plus, mais ses photos demeurent. Faire appel à la fiction n’était peut-être pas l’idée la plus simple pour retracer la vie et le travail de Camille Lepage, mais c’est pourtant le choix fort qu’a fait Boris Lojkine. Parce qu’il impose naturellement une distance avec la destinée de Camille, parce qu’il offre aussi cet espace de liberté propre à la création et à l’interprétation, ce film rend finalement un très bel hommage à l’essence du travail de Camille Lepage et à celui de tous ceux qui embrassent cette carrière.
Synopsis :
Le 19 juillet à 20h
En présence de Véronique de Viguerie, photoreporter
Dans le cadre de l’exposition photo “La vie en rose” organisée par la Municipalité d’Urrugne sur le travail de Véronique de Viguerie.
Le 12 mai 2014 en République Centrafricaine, Camille Lepage, 26 ans, photojournaliste, est tuée quelque part près de la frontière avec le Cameroun. Elle couvrait depuis plusieurs mois les conflits violents entre les groupes rebelles de la Séléka (musulmans pour la plupart et venus du nord du pays pour renverser le régime de François Bozizé en 2013) et les milices d’auto-défense anti-balaka (majoritairement chrétiennes). Camille était lumineuse, idéaliste, passionnée et travaillait au plus près du terrain, entretenant un rapport très fort avec ceux qu’elle rencontrait. Camille Lepage n’est plus, mais ses photos demeurent. Faire appel à la fiction n’était peut-être pas l’idée la plus simple pour retracer la vie et le travail de Camille Lepage, mais c’est pourtant le choix fort qu’a fait Boris Lojkine. Parce qu’il impose naturellement une distance avec la destinée de Camille, parce qu’il offre aussi cet espace de liberté propre à la création et à l’interprétation, ce film rend finalement un très bel hommage à l’essence du travail de Camille Lepage et à celui de tous ceux qui embrassent cette carrière.
