Vic, malchanceux jeune Américain d’origine russe, conduit un minibus pour personnes handicapées à Milwaukee. Alors que des manifestations éclatent dans la ville, il est déjà très en retard et sur le point d’être licencié. A contrecœur, il accepte cependant de conduire son grand-père sénile et ses vieux amis russes à des funérailles. En chemin, Vic s’arrête dans un quartier afro-américain pour récupérer Tracy, une femme atteinte de la maladie de Lou Gehrig. C’est alors que la journée de Vic devient joyeusement incontrôlable…
Dans cette comédie très réussie, tout le travail de Kirill Mikhanovsky repose en fait sur sa volonté de s’inspirer de sa propre expérience, pour nous faire profiter de son regard sur cette ville où il s’est lui-même construit en tant qu’ambulancier après son arrivée de Russie. Give Me Liberty trouve ainsi sa force dans son caractère semi-autobiographique, ou du moins dans la part de réalisme que l’on devine à travers la manière dont sont dessinés tous les personnages secondaires.
A voir à lire