Cat, Fouad, Sami et Antoine ont douze ans. Aimé en a dix. Par fierté et par provocation, ils décident un jour de mettre le feu à l’usine qui pollue leur rivière. Aussi excités qu’affolés, ils s’embarquent alors dans une aventure drôle et incertaine au cours de laquelle ils apprendront à vivre et à se battre ensemble.
Pour son dixième long métrage Pierre Salvadori revient en Corse, filmer le terrain de jeu de son enfance et La petite bande n’est pas aussi inoffensive qu’elle en a l’air, c'est une œuvre bien plus profonde et nuancée, à l’image de ce qui anime chaque membre du groupe !
La mise en scène de Salvadori est une pépite elle aussi. Les cadres sur les enfants notamment sont sacrément travaillés. Le cinéaste filme l’enfance, la sienne mais aussi la nôtre dans cette universalité de l’innocence et la pureté des yeux d’enfants, comme dans les souvenirs de lieux familiers. Il le fait avec passion et talent, avec une photographie forte et naturelle. Si sur le fond, le propos du film est prenant, la technique ici appuie et magnifie l’œuvre. La petite bande, une fois le film passé, on a bien envie d’en faire partie nous aussi.
D'après Les chroniques de cliffhanger