Montréal, le jour de Noël. Maia et sa fille Alex reçoivent un mystérieux colis en provenance de Beyrouth. Ce sont des cahiers, des cassettes et des photographies, toute une correspondance que la jeune Maia avait envoyée de Beyrouth à sa meilleure amie partie à Paris pour fuir la guerre civile. Maia refuse d’affronter ce passé mais Alex s’y plonge en cachette...
Empruntés à la réalisatrice elle-même, les carnets qu’Alex feuillette avec attention s’adressent à sa meilleure amie d’alors, mais ils constituent aussi un long journal intime dont les images prennent vie à l'écran. Menée par cette recherche formelle, la narration fait se répondre passé et présent, dressant un parallèle entre les modes de communication actuel, instantanés et interactifs, et ceux du temps d'avant, organiques et durables. Memory box propose ainsi une aventure cinématographique fascinante. Ce récit de déracinement et de blessures enfouies est aussi un mélodrame généreux sur la transmission.
D'après Le Polyester