Aller chez le médecin pour un diagnostic ou un traitement est chose commune dans le monde extérieur. Mais quand on est prisonnier, c'est un chemin très difficile voire quasi impossible.
Lander Garro, le réalisateur, donne la parole à ceux qui ont vécu l'expérience d'être malade en prison pour mieux comprendre quelles en sont les conséquences. Il utilise un langage qui dépasse le discours politique, explorant l'absence de défense des détenus dont le droit à la santé est limité.
Tipularen Sehaska Kanta est plus qu'un film politique, c'est une démarche artistique, narrée à la première personne. À partir du poème "Nana de la cebolla" de Miguel Hernández, (décédé en prison en 1942), le film fait une analogie historique : si cela n'avait déjà pas de sens de mourir en prison en 1936, comment peut-on accepter que ce soit encore le cas aujourd'hui ?