Impulsive, charnelle, sauvage, dotée d’une technique qui éblouit, la danseuse Rocío Molina est devenue l’une des danseuses (contemporaines ? elle n’aime pas toujours qu’on l’appelle comme ça...) au monde les plus admirées aujourd’hui. Poussant les limites de la danse et des arts visuels, peu de danseurs ont osé transgresser à ce point les thèmes classiques du flamenco tels que, l’origine magique du duende, le regard vers le passé et ses lois immuables, le deuil, la tragédie ou encore la domination masculine… Rocío Molina, quant à elle, s’intéresse à la sexualité féminine, la notion de limites et leurs dépassements, l’humour, la mythologie ou la poésie du quotidien.