A Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken. Difficile mission que celle que s’est fixée Greta Gerwig : analyser la complexité de la poupée Barbie tout en gardant l’ensemble joyeux et léger. Le film est malin, avec plusieurs niveaux de lecture qui le situent du côté de la comédie intello. Gerwig a le courage de se servir d’un blockbuster comme d’une tribune pour marteler des messages féministes, le plus efficace étant sans doute de percevoir notre monde dans toute sa cruauté à travers les yeux de Barbie.
L’Obs