Elle va mourir, la mamma. Comme dans la chanson d’Aznavour, Lily vit ses derniers instants. Atteinte d’une maladie dégénérative, elle a décidé de mettre fin à ses jours. Mari, amie proche et enfants sont autour d’elle. Le nouveau drame du réalisateur de « Coup de foudre à Notting Hill » traite, sans pudeur hypocrite, de la fin de vie digne et assistée. Un sujet tabou dans une Amérique religieuse et moralisatrice. Certes, ce drame en huis clos coche toutes les cases de ce genre de fiction : l’heure des adieux est perturbée par les ultimes règlements de comptes et des acrimonies laissées en suspens. Si la psychologie est parfois appuyée, le jeu de Susan Sarandon, autour de laquelle gravite un casting irréprochable, est parfait.
L’Obs