Hae-Joon est un brillant enquêteur, d’une intégrité sans faille et totalement dévoué aux affaires qu’il tente de résoudre. Appelé pour déterminer les causes de la mort d’un homme dont le cadavre vient d’être découvert au pied d’une montagne, il ne tarde pas à faire la connaissance de la veuve de ce dernier, Sore. Pas éplorée pour un sou, la jeune femme devient rapidement suspecte, même si tout porte à croire à un suicide/accident. Et pour ne rien arranger à son enquête, Hae-Joon doit rapidement faire face à l’attirance irrépressible qu’il éprouve pour Sore au fil de longs interrogatoires qui se transforment petit à petit en rendez-vous romantiques…
Park Chan Wook se sert d’une intrigue à première vue très classique pour y déployer toute la virtuosité de metteur en scène qu’on lui (re)connait. Comme à son habitude, le réalisateur opère des ruptures de ton et mélange les genres, tant est si bien qu’il est difficile de prédire dans quelle direction le film souhaite embarquer son spectateur.
Hommage évident à Vertigo, le film impressionne par la maitrise totale de son réalisateur.
Le Bleu du miroir