C’est l’été dans un petit village du sud-est espagnol. Une tempête menace de faire déborder à nouveau la rivière qui le traverse. Une ancienne croyance populaire assure que certaines femmes sont prédestinées à disparaître à chaque nouvelle inondation, car elles ont « l’eau en elles ». Une bande de jeunes essaie de survivre à la lassitude de l’été, ils fument, dansent, se désirent. Dans cette atmosphère électrique, Ana et José vivent une histoire d’amour, jusqu’à ce que la tempête éclate…
À travers les errances et les doutes de son héroïne, à la fois petite-fille de sa grand mère sorcière mais aussi jeune femme du XXIème siècle, Elena López Riera questionne la notion de liberté et la fonction psychologique que remplissent les légendes urbaines au sein d’une communauté. Elle livre un film étrangement envoûtant dont l’énergie mystique et les paysages industriels continuent de nous hanter, dessinant les contours d’une cinématographie prometteuse, entre modernité et tradition.
Le bleu du miroir