Martin Scorsese, le plus cinéphile des cinéastes américains, aura attendu d’avoir 80 ans pour réaliser son premier western. La formidable enquête de David Grann sur la tragédie des Indiens Osages lui a permis de concrétiser son rêve. Killers of the Flower Moon remet ainsi en lumière ce peuple devenu immensément riche au début du XXe siècle après qu’ont été découverts d’importants gisements de pétrole sous la terre de l’Oklahoma. Un afflux d’argent soudain qui a très vite excité les convoitises…
C’est dans ce contexte tendu que, au lendemain de l’armistice de 1918, Ernest Burkhart, un petit Blanc du coin, revient au pays auréolé d’un prestige de pseudo-héros de guerre. Il est accueilli par son oncle, William Hale, un riche fermier qui admire la civilisation des Osages et se dit proche d’eux. Hale persuade son neveu qu’il aurait tout intérêt à épouser une de ces « millionnaires rouges » pour assurer sa situation. Ernest jette son dévolu sur Molly, qui devient rapidement sa femme. Peu de temps après, une série de meurtres commence à toucher les Osages et, notamment les sœurs de Molly…
Utopia