Que voilà un film joli, délicat et drôle, qui va vous ensoleiller le moral au cœur de l’hiver. Un film moins superficiel qu’il ne s’en donne l’air, qui raconte des choses graves et essentielles sur un ton charmant de comédie, à la limite du vaudeville. Un film qui, après vous avoir ému, après vous avoir fait rire, vous titille agréablement les glandes salivaires – et réconcilie les émotions culinaires de toutes les cultures.

Mehdi a tout pour être heureux. Son métier de cuisinier le passionne. Léa, son amoureuse, travaille avec lui au Baratin, le resto de Bernard. Lequel Bernard, à deux doigts de la retraite, s’enthousiasme de voir les tourtereaux bientôt reprendre l’affaire. Mais il y a un « mais » : depuis toujours, Mehdi cloisonne. Léa ne sait rien de la famille de Mehdi. Comme la mère et les sœurs de Mehdi ne connaissent rien de sa vie de cuisinier. Mehdi est mort de trouille à l’idée que sa mère, découvrant le pot aux roses, ne succombe illico à une attaque. Lorsque Léa insiste pour faire la connaissance de sa famille, Mehdi panique. Il demande à Souhila, patronne de bar sympathique, de jouer le rôle de sa mère : les ennuis de Mehdi ne font que commencer.

D’après Utopia