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LEAUD / TRUFFAUT Durée : 00h00 Version : Nationalité : Année : 0 Date de sortie : 14 novembre 2018 Avec :
#bande annonce
#synopsis

Des rencontres décisives entre mentor et modèle, l’histoire du cinéma en regorge et les films en gardent une image différée. Léaud-Truffaut, même leur nom rime. Tous deux indissociables, tous deux nés en même temps au cinéma. Enfin, pas tout à fait : il convient ici de rectifier la légende. Ce n’est pas François Truffaut qui a été le premier à faire tourner le jeune Léaud. Ce dernier est un enfant de la balle. Il a pour père Pierre Léaud, un scénariste confirmé et un assistant-­réalisateur d’après guerre. Quant à sa mère, Jacqueline Pierreux, c’est une actrice blonde de charme, abonnée à des seconds rôles de femme volage. Pensionnaire interne dans divers établissements, le turbulent Jean-Pierre Léaud voit peu ses parents et ses liens avec eux sont plutôt difficiles. Il n’empêche. C’est grâce à son père qu’il fait une brève apparition dans un film de cape et d’épée, La Tour, prends garde ! (1957). L’occasion pour le gamin de croiser Jean Marais et de goûter à l’effervescence d’un plateau. Voilà pour les vrais débuts. Mineurs, malgré tout, comparés au rôle de premier plan que son futur protecteur va lui offrir. En 1958, Truffaut est surtout connu pour ses textes très virulents dans Arts et Les Cahiers du cinéma. Mais il commence à prendre ses distances par rapport à la critique, voulant maintenant se consacrer pleinement à la mise en scène. Il a déjà réalisé un court métrage, Les Mistons, avec Bernadette Lafont, qui a reçu un accueil enthousiaste. Se sachant prêt pour le long métrage, il enchaîne avec l’écriture du scénario des Quatre Cents Coups. Une fois achevé, il lui faut trouver le fameux Antoine Doinel (d’abord appelé Antoine Loinod), ce jeune garçon frondeur, mal aimé, placé dans un centre pour jeunes délinquants. Il fait passer une annonce dans France-Soir. En septembre 1958, près de quatre cents candidats défilent pour les auditions. Très tôt, Jean-PierreLéaud s’impose, réussit chaque étape du processus, jusqu’au choix final.

Le gamin se montre néanmoins un adolescent difficile et fait réellement les quatre cents coups. Truffaut le prend sous son aile, l’adopte quasiment, lui trouve un logement. Ils se voient souvent. Et c’est grâce à cette complicité affectueuse qu’ils pourront entretenir le personnage fameux d’Antoine Doinel, qui va revenir de film en film : dans Baisers volés (1968), Domicile conjugal (1970) et L’Amour en fuite (1979). Un personnage romanesque et romantique, lointain descendant de Julien Sorel, séducteur un peu lunaire, air juvénile et mèche folle, rive gauche tendance libertaire. Un alter ego nourri par une inspiration commune : Antoine Doinel doit en effet autant à l’un qu’à l’autre et a même tendance à se confondre avec eux – il arrive fréquemment qu’on attribue le nom de Doinel à Léaud ou à Truffaut. Plus troublant encore : le mimétisme entre le metteur en scène et son acteur, leur ressemblance s’accentuant au fil des années - c’est frappant, sur certaines photos des années 70.
Télérama

A travers les projections de ces 4 films nous vous proposons de plonger avec délice dans cet univers si particulier et révélateur de ce que La Nouvelle Vague a su être dans l’histoire du cinéma.
Les projections du lundi soir seront accompagnées de notre Salda Badago !

_ LES 400 COUPS
19/11 à 21h   24/11 à 17h   26/11 à 19h10

_ BAISERS VOLES
26/11 à 21h   1/12 à 14h   3/12 à 19h15

_ DOMICILE CONJUGAL
3/12 à 21h   10/12 à 19h

_ L'AMOUR EN FUITE
10/12 à 21h