Vous aimez Vincent Lacoste ? Mes jours de gloire, premier long d’Antoine Bary, est fait pour vous. À l’image de l’affiche où se décline son visage en de multiples expressions, le film use de l’acteur à satiété : Lacoste est de tous les plans. Cultivant sa dégaine d’adolescent éternel et un style de grand distrait, il se déploie dans le genre cinématographique qui a sa prédilection : la comédie douce-amère et mélancolique. Adrien est trentenaire, victime du syndrome de Peter Pan, acteur en panne de rôles, d’argent et… d’érection. Il s’avoue dès lors vaincu, se métamorphosant en Tanguy, pour retourner, fissa, au bercail familial. Mais dilemme : sa mère psy (Emmanuelle Devos) est en pleine rupture avec son père (Christophe Lambert), qui occupe, de ce fait, l’ancienne chambre de son fils à l’étage. Embouteillage. Et ça tombe plutôt mal, Adrien vient tout juste d’avoir une « ouverture » avec une jolie brune… Bande à part