Lors d’un week-end à la campagne, Laura survit miraculeusement à un accident de voiture. Physiquement épargnée mais profondément secouée, elle est recueillie chez Betty, qui a été témoin de l’accident et s’occupe d’elle avec affection. Peu à peu, le mari et le fils de Betty décident d’accepter la présence de Laura, et une quiétude quasi familiale s’installe. Mais bientôt, le passé les rattrape...
Il y a quelque chose de ludique dans les effets de miroirs des destins montrés et la manière de Petzold de déjouer les pièges de l’émotion. Avec son cabriolet rouge comme dans Le Mépris de Godard, son garage et sa maison qui semblent sortis d’une peinture d’Edward Hopper ou des années 1950, quelques chansons chaloupées et ses boulettes de Königsberg, Miroirs No. 3 finit par nous combler entièrement.
Télérama