Oleg est un ouvrier parti de Riga, en Lettonie, pour tenter de travailler en Belgique. Alors qu’il est boucher dans une usine de viande, il se voit accusé à tort d’avoir commis une faute et perd son job. Une connaissance polonaise lui propose alors de l’aider à trouver un nouvel emploi. Oleg l’ignore mais cette main charitable est en fait celle d’Andrzej, un mafieux polonais minable qui va tenter d’en faire son homme de main. Oleg va tout faire pour tenter d’échapper à cette emprise criminelle.
Oleg est un de ces films d’autant plus efficaces qu’il sont totalement dénués d’effets spéciaux. Caméra à l’épaule, Kursietis filme à hauteur d’homme, à hauteur du désespoir d’Oleg et de sa rage de s’en sortir. Les couleurs sont celles du quotidien sans perspective de ces étrangers privés de presque tous leurs droits. La vie est d’autant plus dure qu’Oleg ne maîtrise pas le français, ne connait que sa langue et quelques bribes d’anglais. Une situation qui amplifie encore l’impression claustrophobe de se trouver enfermé dans une situation sans espoir.
France Info