#information
Out of the blue Dennis Hopper Durée : 01h36 Version : VOST Nationalité : Canada Année : 1980 Date de sortie : 8 décembre 2021 Avec : Linda Manz, Dennis Hopper, Sharon Farrell, Don Gordon, Raymond Burr, Eric Allen
#bande annonce
#synopsis

Le meilleur film de Dennis Hopper est aussi le plus méconnu : Out of the Blue (sorti en France en 1981 sous l’affreux titre Garçonne), qui refait surface en copie neuve. C’est un film miraculé qui aurait pu ne pas exister, un geste désespéré arraché aux circonstances. A la fin 1979, cela fait dix ans que Hopper n’a plus touché une caméra, passé en un clin d’œil du succès monstre d’Easy Rider (1969) au suicide de The Last Movie (1970), soit de figure de proue de la contre-culture à paria d’Hollywood. Dix ans à faire l’acteur de-ci de-là, jusqu’à se retrouver alors sur le plateau d’une petite production canadienne en déroute, dans les parages de Vancouver, qu’il reprend au pied levé. Le temps de quelques ajustements, Hopper transforme ce qui s’annonçait comme une fiction sociale édifiante en un brûlot féroce sur l’Amérique déclassée. Le rescapé comprend surtout qu’il doit tout miser sur la personnalité de son interprète principale, la géniale Linda Manz, 18 ans, qui sortait auréolée d’une prestation prodigieuse dans Les Moissons du ciel (1978), de Terrence Malick.Film détourné à la volée, Out of the Blue se concentre sur la figure de Cindy, qui se fait appeler « Cebe », adolescente insubordonnée, fébrile, fugueuse, toujours sur la brèche, le majeur haut dressé, qui ne jure que par le punk et ne se reconnaît de modèles qu’en Elvis Presley, Sid Vicious et Johnny Rotten. Il faudrait encore en ajouter un, dont le portrait en rebelle façon Brando orne sa table de nuit : son père Don (Dennis Hopper), ancien routier incarcéré pour avoir foncé sur un bus scolaire empli de bambins. Sa sortie de prison sonne le rappel d’une vie familiale impossible entre lui, porté sur la bouteille, et Kathy (Sharon Farrell), mère héroïnomane, résidus d’une génération dont l’élan libertaire s’est écrasé sur le mur de la décennie. Le film saisit la bascule entre la génération hippie et sa progéniture punk enragée, en quoi se joue aussi un changement d’air du temps, une transition historique entre fin 1970 et début 1980, seuil au-delà duquel tout futur cesse d’être envisageable.

Le Monde

#horaire
du mercredi 8 décembre
au mardi 14 décembre
mercredi 8
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jeudi 9
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vendredi 10
20h30
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samedi 11
18h45
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dimanche 12
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lundi 13
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mardi 14
20h30
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du mercredi 15 décembre
au mardi 21 décembre
mercredi 15
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jeudi 16
16h40
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vendredi 17
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samedi 18
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dimanche 19
20h30
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lundi 20
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mardi 21
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