À 17 ans, Nicholas semble en pleine dérive, il n’est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui arrive-t-il ? Dépassée par la situation, sa mère accepte qu’il aille vivre chez son père, Peter. Remarié depuis peu et père d’un nouveau né, il va tenter de dépasser l’incompréhension, la colère et l’impuissance dans l’espoir de retrouver son fils.
Oui, Florian Zeller (The Father) a une approche
mélodramatique du cinéma. Sa réalisation, la
composition de ses scènes, l’écriture de ses dialogues, son appel à une musique très enveloppante et présente, l’incorporation de flashbacks émouvants toujours à point nommé pour qu’ils soient efficaces, le cinéaste a
recours à toute la panoplie de motifs efficients du drame pour fabriquer l’émotion. Mais ça marche. Et au fond, c’est un peu le but. Ce que l’on retiendra surtout de cette descente aux enfers familiale, c’est la justesse de ses scènes les plus intimes, les plus dures, les plus cruelles. En creux, Florian Zeller signe un film sublime qui saura parler à tous.
Mondociné