Un jour sans fin est la conjonction de deux talents : l’improvisation comique extraordinaire de Bill Murray, devenu l’acteur fétiche de Wes Anderson, mais aussi d’Ivan Reitman (SOS Fantômes), Jim Jarmush (Broken Flowers), Sofia Coppola (Lost in Translation) et l’originalité scénaristique d’Harold Ramis. Si l’on a ri à la première diffusion de ce film, on se délecte quelques années (ou décennies !) plus tard à le (re)découvrir, prenant plaisir à la finesse des dialogues, les situations cocasses et originales pour l’époque. En effet, sous ses premiers abords de comédie classique grand public avec histoire d’amour à la clé et moralisme typiquement hollywoodien, se trouve un récit existentialiste audacieux devenu une référence pour les bouddhistes. Dans cette histoire de journée qui n’en finit pas de recommencer pour un individu condamné à la solitude de son existence, il est aisé d’y voir le concept spirituel de la réincarnation où il faut plusieurs vies à un esprit avant de trouver la félicité et la paix intérieure. Nom d’une petite marmotte !
D’après bullesdeculture.com