Nadia danse une minute par jour. Parfois lors d’une manifestation, parfois dans un cours d’eau, dans le métro, dans une rue pavée, en pleine nuit. Son art ne s’exprime pas de manière anodine, bien au contraire.
En dansant avec le réel, la chorégraphe proteste, résiste, éduque contre ce qui la révolte.
Elle mène la plus pacifiste des guerres, en bataillant contre l’horreur à coups d’entrechats.
Elle danse contre les attentats de Charlie Hebdo, contre la violence qui secoue les villes et oppose les hommes, mais aussi pour l’environnement et plus globalement pour l’amour et la liberté.
Ce geste poétique et engagé déplace le regard, invitant à rêver autrement le monde.