Les derniers jours d’une troupe d’opéra chinois. L’empire du Milieu change, les traditions se meurent, le quartier va être démoli, et Zhao Li, la directrice, tente de surnager, mais le goût du public ne s’accorde plus avec ces masques de démons, ces mélodies miaulantes, ces gestes stylisés…
Tout comme les opéras qui sont montés, le film est beau, triste et drôle, il vous cueille dès la première image pour ne plus vous lâcher. Et, cerise sur le gâteau : autant la représentation de spectacles vivants dans les films chinois peut parfois – souvent – paraître absconse, culturellement inaccessible au spectateur d’ici, autant Vivre et chanter, en racontant les coulisse des spectacles en même temps qu’ils sont joués, réussit le tour de force de les rendre immédiatement vivants et compréhensibles au commun des mortels occidentaux.
D’après Utopia